C’est un atelier de cinq jours avec les étudiant·es de 1ère année DNMade options graphisme et digital réunies, avec un programme quotidien pour aboutir à des séries d’images narratives sur des sujets brûlants mais qu’on doit réussir à retourner avec panache et fantaisie!

J1 : Par un temps d’écriture, on se partage des expériences personnelles politiques (anonymes) de violence, d’injustice, de frustration. Ces récits permettent de dessiner des sujets, comme autant de groupes. Nous laissons ensuite reposer ça, pour travailler librement le motif dans une recherche tout azimut.
J2 : Avec comme matériaux des rouleaux de papiers colorés et de la peinture, les motifs sélectionnés sont peints en grande quantité pour servir de matière première graphique. En parallèle on travaille sur des scénarios en lien avec les sujets, de type romans-photo muets ; très important, les histoires doivent être joyeuses, positives, les stigmates doivent être retournés!
J3 : Les éléments de scénographie et costumes sont fabriqués à partir de lés de motifs.
J4 : Réalisation des mises en scène et prises de vue. Les groupes sont invités à réaliser ce travail dans l’espace public.
J5 : L’ultime journée est dédiée à l’édition des images, on peut les transformer avec l’ordi.

Les images sont réunies et circulent via un mini-site dédié et les réseaux sociaux.

Solène, Victor, Théo et Emma ont travaillé sur les violences policières.
Ève, Élisa, Léa et Meredith ont travaillé sur la culture machiste.
Alice, Ambre, David et Serena ont travaillé sur l’auto-exclusion et la liberté.
Paul, Clarisse et Malaurie ont travaillé sur la pauvreté.
Léna R. et Kelly ont travaillé sur le racisme.
Julie, Manon, Mehdi et Lena sur les violences liées aux faciès et aux préjugés.
Elsa, Stella et Antillia ont travaillé sur le harcèlement sexuel.
Amandine, Jessica, Angèle et Juliette ont travaillé sur le harcèlement social.